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Photo : Julie Beauchemin

Moi?

Même si j’ai une vie palpitante, on va essayer de faire ça simple parce que le monde a pas le temps de lire la bio d’une fille pas malade ou pas riche. Un jour, je suis née et après je suis devenue une actrice et après une comique. À moins que ce soit le contraire ? Bon, ça c’est un peu trop simple peut-être.

Ajoutons un peu d’histoire : Chus pas connue (encore!) était le titre de mon premier spectacle d’humour solo (Pas connue? C’est juste une question d’épilation car depuis peu tous mes voisins rêvent de me voir dans leur piscine et dans leur 50 pouces!). Important! Je suis diplômée du Conservatoire d’art dramatique de Montréal (méchant bon départ pour une comique) et je suis en haut de la page 167 du bottin de l’Union des artistes.

Comme actrice, vous avez pu me voir dans des productions télé vintage (L’Or du temps, Épopée Rock, Scoop) et dernier cri (Les Boys, Un tueur si proche, Vies Parallèles). Au cinéma, dans quelques longs métrages : Catimini de Nathalie St-Pierre, La route des cieux de Jean Pierre Lefebvre, Nuages sur la ville de Simon Galiero. Des pubs? Mets-en! J’ai déjà tourné avec un chien, un char, une boîte de savon, un rôti de bœuf et sa sauce, une canette de Pepsi… et à chaque fois, je vous jure que ces objets étaient mieux éclairés et mieux maquillés que ma face.

Si chus pas connue (encore!) c’est que la vie, la maudite (c’est ici que vous aurez un pincement au cœur) m’a éloignée des spots pendant quelques années. Détrompez-vous, je n’ai pas fait que de la soupe. J’ai aussi travaillé dans le domaine des communications et du marketing. Je suis donc également conceptrice, rédactrice, productrice et animatrice. Plein d’affaires en « trice », mais jamais triste. Quand j’le suis, je ne mets pas ma face dehors ni sur ma page FB.

La question qui tue? Aucune question ne tue! Ce sont les malades, les enfoirés, les têtes de peanuts qui tuent. C’est quoi mon genre d’humour? Ehhhh…Le genre comique! Des monologues (im)pertinents issus d’une observation de ma vie et du monde qui m’entoure… c’est-à-dire vous! Finalement, ils (ceux qui ont une piscine hors terre) disent que mes propos sont livrés avec énergie, intelligence et une candeur rafraîchissante. Vous avez peur de la candeur?

Normal! Les crieurs, les fourreurs et les docteurs sont plus prévisibles.

DÉMO video

Vidéo

Merci Manda, La Poune, Dodo, Denise, Clémence et tant d’autres !

Seule sur scène, Francine Lareau joue, chante et parle de ses idoles, des femmes qui ont fait rire les Québécois, mais qui les ont aussi touchés, éveillés, brassés et inspirés. Elle en profite pour établir des rapports amusants et surprenants entre la société d’hier et celle d’aujourd’hui. Plus qu’un spectacle d’humour, elle propose un véritable travail de mémoire.

Revue de presse

Pourquoi y a-t-il moins de femmes que d’hommes en humour?
À cette sempiternelle question, Francine répond en célébrant la qualité de l’humour au féminin plutôt que la quantité. (…) Par ce spectacle, Francine veut leur rendre hommage et leur dire : merci ! Infolettre, Festival Juste pour rire lien

« Merci Francine! Sa matière, elle la possède sur le bout des doigts. Et son cours d’histoire n’a rien d’académique. Avec ses yeux pétillants et son sourire de gamine espiègle, Lareau livre un devoir de mémoire chaleureux et bien vivant (…) Elle possède un tel pouvoir d’évocation que l’on croit voir apparaître sur scène l’élégante Juliette Pétrie et la truculente Rose Ouellette.» Manon Dumais, Le Devoir lien

«Un magnifique hommage qui disons-le, était nécessaire. Un devoir de mémoire, un plongeon dans les fondations de notre culture que seule une artiste avec des qualités de conteuse, de comédienne, d’humoriste et d’authenticité pouvait rendre aussi agréable.» Esther Hardy, astuvu.ca lien

«Elle est formidable! Courrez-y ! C’est un show important! Ont rit… elle a un don pour raconter… des réflexions profondes… on apprend plein de choses…elle maîtrise son sujet, elle le porte… un très très bel hommage… Franco Novo: Ça va sûrement tourner ça ? Julie Laferrière : Oui… ! Ce serait important!» Julie Laferriere, Dessine-moi un été, Radio-Canada, le 23 juillet 2016

Entrevue : Le Devoir 2016 lien

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Photo: Michel Hannequart